Pourtant, c’est cette même voix intérieure qui détient finalement le remède. Le prophète ne croit pas en lui-même: il croit en Dieu. Il ne s’engage pas à diriger parce qu’il se considère comme un leader, mais parce qu’il voit une tâche à accomplir et que personne d’autre ne veut le faire. Sa grandeur ne réside pas en lui-même mais au-delà de lui-même: dans son sentiment d’être convoqué à une tâche qui doit se réalisée aussi inapproprié qu’il se pense.
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