Un héros est un individu ordinaire qui trouve la force de survivre et d’endurer malgré un obstacle insurmontable.
Pourquoi est-il extrêmement important d’extrapoler le véritable héroïsme au vrai sens du terme ?
Comme il est crucial pour nous de reconnaître et de célébrer nos héros et ce qui les soutient ! »
Un héros donne sa vie à quelque chose de plus grand que soi.
C’est un grand privilège de féliciter un hayal – un bon soldat doté de discipline, du respect de soi, toujours fier de son unité et de son pays, d’un sens élevé du devoir et de l’obligation envers ses camarades et ses supérieurs, et d’une confiance en soi née de capacité démontrée.
Je m’interroge sur le héros comme quelqu’un déduisant le degré de responsabilité qui accompagne sa liberté.
En effet, pour être soldat, il faut ce gène spécial! Ce quelque chose en plus qui permet à une personne de sortir de toutes ses commodités. Cela est inimaginable pour la plupart d’entre nous, car nous ne sommes tout simplement pas assez courageux.
Ce sont, sans aucun doute, les héros qui risquent leur vie, chaque jour, pour protéger le monde afin d’en faire le meilleur endroit où vivre. Un héros est un altruiste, généreux d’esprit, qui essaie de donner de tout son cœur.
Nous devrions tous porter notre cœur sur notre main pour exprimer notre gratitude envers eux !
Nous ne devons jamais oublier que la plus haute appréciation ne consiste pas à prononcer simplement un mot, mais à vivre selon eux. Partout, il faut donner l’insigne d’honneur au soldat qui porte courageusement la cause de son pays. Honneur aussi au citoyen qui prend soin de son frère et le sert de son mieux.
Seuls les vrais héros se sacrifient pour alléger l’esprit et lui donner un sentiment de paix et de joie. Ce sont des êtres qui, oubliant leur sécurité, se mettent en danger pour le bien commun, celui des autres. Toute personne, quelle que soit sa profession, dont le souci est le bien-être des autres au lieu de celui de l’individu, est une source d’inspiration !
Dès lors, le sacrifice devient un devoir et une nécessité pour l’Humanité !
Je ne vois aucune limite à l’horizon s’ouvrant devant lui.
Ce que nous faisons pour nous même meurt avec nous. À l’inverse, ce que nous faisons pour les autres, pour le monde, reste immortel.
Il est presque impossible pour un pays de survivre sans une grande armée pour le défendre en temps de guerre. Mais cela ne serait pas justifié si l’on négligeait les sacrifices de leurs familles.
Derrière chaque soldat fort, se tient une femme plus forte encore, elle le soutient et l’aime de tout son cœur. Être profondément aimé par leurs ancêtres leur donne de la force.
Considérez franchement vos soldats comme vos enfants, ils vous suivront dans les vallées les plus profondes !
Considérez-les comme vos fils bien-aimés, ils resteront à vos côtés jusqu’à la mort !
Une armée est la fierté de la nation.
La volonté de sacrifier, aujourd’hui, quelque chose aujourd’hui pour les générations futures dont les paroles de remerciement ne seront pas entendues, peut être le test ultime de la conscience de l’homme. On le constate toujours, les temps difficiles ne durent jamais, les gens durs, oui.
Je ne peux imaginer une vocation plus enrichissante. À mon humble avis, au cours de ce siècle, tout homme questionné sur ses réalisations afin que sa vie en vaille la peine peut répondre avec beaucoup de fierté et de satisfaction: défenseur de mon Peuple et de ma Terre. L’armée est la véritable noblesse de notre pays, car ses actions incitent les autres à rêver davantage, à apprendre davantage, à faire plus et à devenir plus, ce qui est un salut.
Les braves ne meurent jamais, même s’ils dorment dans la poussière ! Leur courage angoisse mille hommes vivants.
Le vrai hayal ne se bat pas parce qu’il déteste ce qui est devant lui, il se bat parce qu’il aime ce qui est derrière lui.
La nation restera la Terre des libres aussi longtemps qu’elle sera la patrie des braves. Sur le champ de bataille, l’armée s’engage à ne laisser aucun soldat derrière elle.
En tant que nation, engageons-nous à ne laisser aucun combattant derrière nous lorsqu’ils rentreront chez eux. Ces héros représentent le caractère d’une nation qui a une longue Histoire de patriotisme et d’honneur – une nation qui a mené de nombreuses batailles pour protéger notre pays des menaces terroristes. Le parcours de la vie de soldat a enseigné que: “Vivre pour quelque chose de meilleur plutôt que de mourir pour rien.”
L’image de l’horreur manifeste, exposée au lendemain du 7 octobre, va révéler une profonde clarté morale. De l’épaisse obscurité a émergé un puissant faisceau de lumière capable d’éliminer chaque ombre, chaque sombre pixel et toute zone de vision floue, douteuse ou implicite.
Elle a précipité la différence entre la lumière et l’obscurité, établi une ligne de démarcation claire et distincte entre elles. L’intensité de son rayonnement a éliminé les couches de scorie morale et de confusion conceptuelle, fait renaître le personnage du héros Hébreu, révélant les traits génétiques inhérents, les entraînant vers des expressions captivantes. Aux moments de vérité, ces qualités sont mises en valeur, aiguisées et épanouies. Elles tirent le héros et l’héroïne israéliens hors de leurs fauteuils confortables, les extirpant de la maison, du café ou de la synagogue, les dotant d’un sens clair de la mission avec une volonté sans faille – un mélange d’engagements, de responsabilités, d’optimisme, de courage et d’abnégation – accompagné d’un instinct maternel: une lionne combattante… Elle leur inspire la valeur des lions, les envoie sacrifier leur vie pour aider leurs frères à sortir du pétrin, les remplissant de l’extraordinaire combativité dont nous sommes les témoins vivants.
Les qualités de confiance en soi, d’individualisme et de liberté s’ajoutent aux sentiments fondamentaux de collectivité, d’appartenance et de loyauté, elles se traduisent désormais dans la guerre. Le combattant israélien se bat pour éliminer la menace, apporter le bien-être à la nation, la capacité de l’État d’exister et pour la liberté de ceux à qui elle est refusée.
Au lendemain de la fête, nos combattants se lancent dans une guerre « obligatoire » contre l’ennemi, emplis de confiance et de bon droit, mûs par une témérité qui ne se mesure plus. Il faut éradiquer le mal avec détermination!
Il faut réagir et venger le sang versé !
Nous sommes au cœur de l’héroïsme existentiel et intemporel, par leur courage, leur dévouement, leur amour de la vie et leur amour de “l’Homme”.
Nos hayalim ont répondu en masse à l’appel de mobilisation, d’autres se sont portés volontaires, tous, hommes et femmes se sont engagés laissant tout derrière eux….
Tous savaient que l’heure était fatidique! Nulle joie de se battre, pour le plaisir de se battre, mais allégresse de se débarrasser de nos doutes. Ils formulent des slogans et des chants de guerre qui n’ont pas été entendus dans nos provinces depuis de nombreuses années et dont l’essence est la décision et la victoire.
Celles-ci font écho dans de nombreuses nouvelles versions aux anciennes paroles de David:
“Je poursuis mes ennemis, je les atteins; point de relâche que je ne les aie détruits. Je les abat, ils ne pourront plus se relever, ils gisent désormais à mes pieds. C’est Toi qui m’as armé de vaillance pour la guerre, qui fais plier sous moi mes agresseurs.” (Psaumes 18, 38)