Depuis les tragiques événements du 7 octobre en Israël, la France est confrontée à une dramatique vague de violences issues de la radicalisation islamique, des gauches extrêmes et d’une gouvernance politique apeurée, effrayée, figée par la crainte de devoir monter au créneau.
La réponse du gouvernement est hésitante, incohérente!
Elle accroît la colère du public et renforce les partis d’extrême droite.
Les manifestations massives des partisans du hamas, menées, haut le poing, par la gauche radicale « progressiste », l’islamo-gauchisme et la vermine islamiste banlieusarde, se sont transformées en violences antijuives, en haine raciste…. et plus si affinités.
La tentative de présenter un front unique dans la lutte contre l’antisémitisme s’est heurtée à la position indécise du président Macron lui-même et au refus de la gauche de condamner le hamas.
Ce n’est guère mieux pour la guerre dans la bande de Gaza, ils ont un président influencé par des considérations internes, reflétant une tentative de calmer la situation dans les quartiers d’immigrés musulmans et d’empêcher une escalade.
Outre le caractère raciste, antisémite, brutal des différents événements, la réaction du gouvernement a suscité l’indignation du public. Systématiquement, les forces de l’ordre retardent la publication des noms des suspects pour cacher la révélation de leurs origines musulmanes !
Le gouvernement a même tenté d’empêcher les manifestations de sympathie pour les victimes israéliennes, affirmant qu’il s’agissait d’une initiative des mouvements de la droite radicale…. un danger pour l’ordre public !
Au lieu de se concentrer sur la radicalisation islamique et gauchiste, les dirigeants continuent de détourner le débat vers les dangers de la « droite radicale », une menace que la majorité de l’opinion publique perçoit comme hors de propos.
Cette opinion publique française est bien consciente des dangers réels qui menacent l’ordre national. L’expression « guerre civile » figure dans le discours public, il vient de tous bords sur l’échiquier politique du pays. Si les représentants d’extrême droite expriment les états d’âme des citoyens concernés, le président et son gouvernement semblent désemparés, incapables de se montrer à la hauteur de l’ampleur de l’heure.
Depuis son entrée à l’Élysée, il y a sept ans, Macron n’a pas été en mesure de présenter une politique claire et déterminée sur les questions de l’immigration, de l’islam radical en France comme de l’islamo-gauchisme !
Ses efforts se sont concentrés sur le maintien de la paix dans les « banlieues » et « villes populaires » – un terme obsolète pour désigner les lieux de résidence des communautés d’immigrés musulmans.
Il n’a pas participé à ce grand événement, d’importance nationale, la manifestation de solidarité avec la communauté juive, contre l’antisémitisme, initiée par le Président du Sénat et le Président de l’Assemblée nationale. L’événement s’est déroulé dans un contexte de forte hausse des actes antisémites en France, suite au massacre perpétré dans la région proche de Gaza… (environ 1 600 incidents antisémites au cours du dernier trimestre 2023, contre 450 sur l’ensemble de l’année 2022).
Sa non-adhésion à la manifestation a porté atteinte à la tentative des organisateurs de créer un front national unifié dans la lutte contre l’antisémitisme, mais elle a cautionné les efforts de l’extrême gauche pour présenter l’événement comme partial et controversé. Le chef du parti d’extrême gauche, Jean-Luc Mélenchon, ancré dans son refus, encore et toujours, de condamner le hamas, comme le courant islamiste de gauche, tire l’essentiel de son soutien électoral de la communauté musulmane de France. Il a lui-même boycotté la manifestation de solidarité et complimenté le président Macron pour ne pas y avoir participé.
Dans la nuit du 20 mai dernier, au nom du ministère français des Affaires étrangères et de l’Europe, la République française a publié un document spécial pour exprimer son soutien à toute décision prise par le tribunal à la demande du procureur pénal international « Karim Khan ».
Le communiqué du ministère français des Affaires étrangères indique: « Le 20 mai 2024, le procureur de la Cour pénale internationale, Karim Khan, a demandé l’émission de mandats d’arrêt visant trois dirigeants du hamas, le Premier ministre israélien et son ministre de la Défense pour des actes qu’il considère comme des crimes de guerre ou des crimes contre l’Humanité », de part et d’autre, de manière équivalente, sans l’ombre d’un doute!
La France soutient la Cour pénale internationale, son indépendance et la lutte contre l’impunité en toute situation.
La France est engagée dans la recherche d’une solution politique durable dans la région, la seule qui puisse restaurer l’horizon de la paix et mettre fin aux souffrances des Israéliens et des Palestiniens », concluent les Français à propos de la décision du Tribunal pénal international.
Le tristement célèbre ministre des Affaires étrangères de l’U.E, dont la France est tout ou partie, Joseph Borrell, a immédiatement publié un message de soutien à la décision. Il a eu, lui aussi, des propos mettant tout le monde dans le même sac : « Je prends acte de la décision de l’Union européenne, le procureur du tribunal a demandé une ordonnance de détention devant la Chambre préliminaire de la Cour pénale internationale (CPI) contre Yihya Sinwar, Muhammad Deef, Ismaïl Haniyeh, Binyamin Netanyahu et Yoav Galant. »
L’intervention de la représentante permanente adjointe de la France auprès des Nations unies, Mme Nathalie Broadhurst, n’est pas en reste.
New York, le 18 avril 2024
« Monsieur le Président,
La France remercie l’Algérie d’avoir proposé cette résolution, en faveur de laquelle elle a voté. Il est temps de parvenir à un règlement politique global du conflit israélo-palestinien, sur la base de la solution des deux États, la seule à même de répondre aux besoins d’une sécurité sur le long terme d’Israël, et aux aspirations légitimes des Palestiniens à un État.
Comme le Président de la République l’a rappelé, la France n’a pas de tabou sur cette question.
C’est dans ce contexte, à l’initiative de l’Algérie, que nous sommes favorables au rehaussement du statut de la Palestine à l’ONU et à son admission comme membre de plein droit. Cette admission doit permettre la reprise d’un processus décisif et irréversible pour mettre en œuvre la solution des deux États et le renforcement de l’Autorité palestinienne dans les territoires Palestiniens, à Gaza comme en Cisjordanie. Elle doit pouvoir y exercer de manière effective et efficace ses responsabilités sur l’ensemble des territoires d’un futur État palestinien. »
Enrobée dans le jargon hypocrite de certains diplomates, ce n’est ni plus, ni moins, qu’une reconnaissance unilatérale d’un état palestinien, état fantôme faut-il le rappeler !
Il n’est pas exagéré de prétendre que le président Macron regarde le Moyen-Orient à travers le prisme de la situation sociale explosive de son pays. Il marche sur la corde raide entre sa volonté de ne pas bouleverser les banlieues, de soutenir Israël et la sécurité de la communauté juive française.
Dans le même temps, il est important pour lui de se présenter comme œuvrant pour un cessez-le-feu immédiat avec l’apport d’une aide humanitaire à la population de Gaza, tout en affichant une certaine distance par rapport à Israël.
Selon lui, il semble que cette position l’aidera à ne pas être perçu comme un collaborateur d’Israël aux yeux de la population musulmane de son pays.
L’efficacité de cette politique suscite des doutes. Comme le rapporte la presse, il n’est pas impossible que Macron reçoive ses conseils de ses proches, ces éminences grises, musulmanes, qui ont réussi à atteindre les sphères de l’Élysée, pour « l’aider » à comprendre les états d’âme des territoires perdus de la république.
Tout cela met en lumière et affine la stratégie sur laquelle s’appuie le gouvernement français pour faire face à la situation intérieure : un équilibre entre des intérêts opposés afin d’éviter une escalade et un glissement vers la violence. Il s’agit d’une tâche difficile pour ce pays qui compte la plus grande population musulmane (entre 10 et 17 millions de personnes) et la plus grande communauté juive (un peu moins de 400 000 personnes) d’Europe, car l’enjeu est la sécurité de plus en plus précaire de cette communauté juive, voire de son devenir en France.
Au-delà du sort des Juifs, la radicalisation islamique met à mal le mode de vie des Français et leurs valeurs fondamentales nationales, avec, au premier rang, leur conception de la laïcité traditionnelle.
Selon une enquête d’opinion de l’institut français IFOP publiée le 7 décembre 2023, près de 80 pour cent de la population musulmane du pays s’oppose à l’idée de laïcité française !!!
Dans ce contexte, la polarisation sociale s’accentue et les partis d’extrême droite se renforcent.
Revenons à la position française sur Israël.
Soutenir la création d’un état palestinien à l’ONU, c’est vouloir la fin d’Israël !!!
Mettre sur un même plan les nazis sanguinaires, génocidaires du hamas et l’État d’Israël, qui doit, encore et toujours, lutter pour son existence, est un acte antisémite et criminel au premier degré.
Avoir entraîné beaucoup de Juifs de France à devoir cacher leur « Maguen David, à ôter leur « Mezouza », à commander un taxi sous un pseudonyme, etc., un début de crime contre l’Humanité.
Ces faits ont des relents de « déjà vu » et nous projettent plus de 80 ans en arrière !
Certes, il y a beaucoup de Français justes, mais la France est devenue ignoble, lâche, vile, abjecte et de nouveau collaborationniste !
Elle est devenue infréquentable, irrespirable, nauséabonde !
Aussi n’irais-je pas la revoir, la toucher, la caresser de mes souvenirs. Nous nous sommes tant aimés que ce divorce en devient affligeant et pitoyable!
Rony Akrich