La France collabore comme à son habitude: chronique d’une trahison morale, d’un état nauséabond! par Rony Akrich

by Rony Akrich
La France collabore comme à son habitude: chronique d’une trahison morale, d’un état nauséabond! par Rony Akrich

La France officielle a abandonné sa mission de défendre son honneur. Elle se courbe, s’excuse, négocie.

La récente invitation à l’Élysée d’un ex-djihadiste syrien (prétendument pour des raisons diplomatiques) n’est pas un simple incident. Il s’agit plutôt d’un geste stratégique et moral de capitulation.

Cet homme fait non seulement polémique, mais un mandat d’arrêt a été lancé contre lui par la justice américaine.

On se souvient qu’il avait moqué le drame du Bataclan, cette soirée de 2015 où des terroristes ont tué des francais au nom d’un islamisme qui refuse toujours d’être qualifié de « radical ». Il rit du Bataclan. Aujourd’hui, il est reçu comme s’il était un chef d’État.

Dans ce même État, le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, dirigeant démocratiquement élu d’un pays engagé dans une lutte acharnée pour assurer sa pérennité, se voit refuser l’entrée sur son sol. Il est banni, condamné à rester à distance.

Ce n’est pas un terroriste, c’est un allié.

Ainsi fonctionne la France à l’envers : les tortionnaires sont acclamés, les alliés sont repoussés. Les adversaires de la République bénéficient d’un tapis rouge, tandis que ceux qui la soutiennent sont considérés comme des parias.

C’est une France qui se prostitue, se maquillant en diplomatie pour dissimuler sa défaite.

Le plus glaçant, c’est que certains Juifs restent silencieux et obéissants, s’adaptant à l’air du temps, cohabitant avec un État qui se prostitue dans un consentement obscène.

Selon Hannah Arendt, la vraie cause du mal, c’est l’absence de pensée critique, l’absence de réflexion morale. Tout semble être devenu banal aujourd’hui, la collaboration, l’indifférence, la délation.

Nous nous accommodons de l’ennemi, nous excusons l’antisémitisme, nous acceptons que certains quartiers soient vidés de leur population juive. Ceux qui sont au courant restent silencieux. Ils assistent. Ils s’inclinent. Ils apposent leur signature.

Emmanuel Levinas soulignait que « Le visage me parle et me contraint bien plus anciennement que tout droit et que toute force. » Toutefois, un visage qui nie l’humanité de mon peuple n’est pas mon semblable. Il s’agit plutôt d’un adversaire sur le plan éthique. La responsabilité ne consiste pas en un renoncement. Elle débute par une prise de conscience : on ne peut pas traiter avec ceux qui souhaitent notre extinction. Pascal Bruckner écrivait : « Il y a peut-être une fatigue de l’Occident, mais où sont les sociétés dynamiques et toniques ? » C’est ce vide affectif qui le rend vulnérable à toutes les idéologies hostiles. Michel Onfray ajoutait : « la civilisation occidentale est en train de mourir et va disparaître; les lumières, la raison, la spiritualité chrétienne ; tout cela s’écroule sous le poids du néolibéralisme et de l’Islam. » 

« Le bateau coule, restez élégant. Mourez debout. » Il s’excuse, il se soumet, il veut plaire — même à ses bourreaux. 

Pourtant, les Juifs restent. Pourquoi ? Malgré les attentats, les insultes et les silences officiels, les connivences médiatiques et les complaisances intellectuelles. Certains restent par fidélité. Certains par peur, mais d’autres, plus effrayants encore, par complicité. Ce sont eux qui répètent : « Ce n’est pas l’islam, mais plutôt l’islamisme, Israël doit faire des efforts, il faut entendre la souffrance des autres, mais ils n’entendent plus la nôtre. Ils ont effacé de leur mémoire Ilan Halimi, la tragédie de Toulouse, Sarah Halimi, le 7 octobre et Jérusalem.

Des individus influents d’aujourd’hui, vêtus avec élégance et dépourvus de bravoure. Ces Juifs de Cour, contemporains dans leur apparence, mais ancrés dans leurs fonctions historiques, représentent fièrement la descendance des personnalités éminentes de 1940. Souvenez-vous, ceux-là mêmes qui sollicitaient des autorisations alors que les enfants étaient déportés. Aujourd’hui, on peut lire des éditoriaux de ces individus au sujet de « l’universalisme », de « la paix » ou encore du « dialogue », mais il est rare, voire impossible, d’entendre parler du peuple Hébreu. En effet, ils ont abandonné l’hébreu pour une version française empreinte de résignation.

Un discours qui ne suscite plus de controverses. Un langage qui séduit les personnes dominantes, mais qu’elles se souviennent : ce feu qui se propage finira par les atteindre aussi. L’histoire les jugera, et la mémoire ne les sauvera pas.

Exécrer, ici, ne signifie pas détester : c’est refuser. Oui, il faut qu’on les exècre. Non, ce n’est pas de la vengeance, mais, loyauté, car ils ne sont pas de simples adversaires, ce sont les fossoyeurs de notre moralité, les saboteurs de notre dignité, les complices du silence.

Ils personnifient ce que nos ancêtres, du désert du Sinaï au ghetto de Varsovie, ont rejeté d’être : des Juifs dociles, récompensés pour se taire. Le moment de choisir et de décider est impérativement venu, le choix n’est plus une question de théorie, il est devenu une question existentielle.

“À genoux, plus jamais. Debout, pour toujours.”

Oui, la collaboration de la France avec l’ennemi perdure. Cependant, elle ne représente pas nos convictions. Nous n’avons qu’un seul pays, Israël, et une seule langue intérieure, le courage.

De plus, notre allégeance ne va pas à ceux qui se sont diffamés, mais plutôt à notre peuple qui se tient fièrement.

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