Le dérapage des medias vers l’évènementiel est hurlant de vérité dans la plupart des rédactions de presse, sur les ondes radiophoniques et les chaines de télévision. Les masses sont volontairement placées en position de paresse, en une atonie que l’on doit forcément dépasser si nous voulons permettre le réveil d’une véritable information.
Cette dernière est souvent corrompue par un dénigrement, une négation de l’autre ou les bavardages acerbes d’une soit disant « intelligentsia de gauche », comme de bien entendu, se déversent en coulées nauséabondes. Fréquemment elle s’égare et perd de vue sa fonction première, à savoir, informer avec sincérité, que le ton de la polémique ne soit pas contre les personnes mais vis avis de leurs idées. L’échange ne doit pas non plus devenir un conflit d’intérêt partisan, une polémique où le verbe ne se conjugue plus autrement qu’au travers de cyniques affronts. La grossièreté la plus primitive est d’abord la grossièreté du propos. Il aurait fallu à la presse israélienne, si incantatoire, si imbue d’elle-même, un tant soit peu de réserve, de respect et d’humilité pour mieux appréhender et tirer les leçons de ses erreurs récurrentes. Ces prétentieux prétendants d’un sionisme postmoderniste sapent depuis trop longtemps les fondements de la société Hébraïque souveraine et indépendante en Eretz Israel. Il est peut être grand temps pour eux de vivre pleinement leur amour de tous et du tout, pouvoir enfin savourer, l’air beat, le milky berlinois. Ces journalistes alliés de politiciens ne jurent que par l’occident et ses valeurs désuètes et décadentes, tous ensemble ils éructent le juif traditionnel, fidèle contre et vents et marées à son ‘identité juive’. Les voilà ces jours ci ‘gros jean comme devant’, suffisant d’une médiocrité qui fustigea, condamna et voua Mr Netanyahou à une vindicte populaire dont ils ignorent tout. Le manque de respect pour la vérité toute simple, la volonté de fourvoyer la réalité criante, l’insupportable légèreté avec laquelle ils refusent toute introspection, témoignent d’une réelle haine de soi. Leurs forfaitures les empêchent de consentir au respect de l’autre pensée, d’une autre parole, d’un autre programme, ils sont l’immaculée conception du savoir réfléchi et de la connaissance objective. Ils parlent et palabrent dans une incessante logorrhée, mais qui sont-ils ? Ils ont souvent pignon sur rue et des titres comme des avoirs, ce sont des politiques, des anciens militaires, des universitaires, on y trouve même certains religieux. Là où le bât blesse reste pourtant et fréquemment leur inconsistance face au devenir de leur propre être – Hébreu. Le verbe hautain et dédaigneux offre à leur inimitié ses premières armes, il devient l’appareil le plus légitime pour fractionner, confronter, refuser, introduire le désarroi et l’ignorance.
Aux lendemains des élections n’oublions pas nos chers instituts de sondage. Si vous vous interrogez à propos de la crédibilité de ces enquêtes auprès de la population, vous posez la une fausse question! Pour quelle raison? Eh bien, cela supputerait une confiance aveugle dans leur capacité d’estimer l’opinion publique, et cela reste à prouver. L’étude des opinions est, présentement, un outil d’opération politicienne; son activité la plus remarquable demeure depuis toujours, d’impressionner par le leurre des chiffres, des masses attentives aux vérités de leur science. Lorsque l’amalgame a bien pris, que l’imagination conçoive et admette la réalité d’une opinion publique, nous ne sommes plus très loin d’une toute nouvelle et fantastique information. Il existe, tenez-vous bien, un parti politique dont la plateforme idéologique correspond aux desiderata de cette fameuse opinion majoritaire. Qu’à cela ne tienne, les sondeurs poussent le bouchon jusqu’à la garde aux seules fins de convaincre, cette soit disant opinion publique, qu’il s’agit là ni plus ni moins, d’une ‘volonté générale’. Nous voilà donc rendu au rendez-vous tant attendu, celui où il devient possible, pour le parti politique, d’affirmer qu’au vu et au su des sondages, il détient l’assise du bon droit politique.
Notre jugement concerne les conditions médiatiques, c’est-à-dire la finalité forgée de ces enquêtes qui n’auront d’autres buts que d’être publiables. Nous l’affirmions précédemment, l’ensemble des médias est pénétré d’un cœur et d’une raison, très souvent, beaucoup plus avides d’intérêts commerciaux que d’information. Le viol des masses se poursuit soir après soir, matin après matin, les sondages inondent nos antennes et fournissent à la politique une apparence de perpétuels résultats d’examen. Une épreuve d’ivresse passionnelle qui entretient l’obsession de la jeunesse et du show continu. Si le stimulus cérébral est très gratifiant, le tangible enjeu de la politique devient totalement caduc. Sincèrement, ces guignols ajoutés aux précédents profanent le dessein de la politique ainsi que notre confiance, ils ne font qu’amender les effets de la démagogie fétide.
Notre gauche « bien-pensante », puisque toute autre opinion pêche par défaut, considère le choix réitéré par la vox populi israélienne, idéologiquement incorrect. Elle considère, sans l’ombre d’un doute, l’Hébraïsme-Nationaliste comme un état primitif qu’il serait juste et honorable de vouloir reformer. Bien avant la renaissance d’Israël, les hordes bolcheviques juives imposèrent leur diktat politique, social, économique et militaire. Il fallut attendre près de 30 ans avant de voir un premier ministre nationaliste prendre les rênes du pouvoir. Une bouffée d’oxygène pour l’Israélien moyen mais qui restera insuffisante puisque l’organigramme de la justice, de la presse et autres instances économiques demeurèrent entre les mains maladivement séculières des prévôts de la droiture gauchisante et humaniste. Les masses, principalement celles venues des pays arabes, étaient pour l’ensemble de ces oligarques bien trop religieuses et nationalistes, il fallait dare dare les rééduquer au « politiquement correct » les amener peu ou prou vers la pensée unique.
L’argent étranger s’est déversée ponctuellement et tenta, à travers la gauche israélienne, de déstabiliser la droite nationaliste et religieuse. Le but etait clair: pourfendre au quotidien et renverser le Premier Ministre Netanyahu ainsi que ses alliés naturels. l’ONG ‘One Voice’, conduite par Jeremy Bird, figure éminente de l’élection de Barack Obama à la présidentielle de 2008, commandite en Israël une campagne intitulée V15 (Victoire pour 2015). Une moissonneuse batteuse « humanitaire » soutenue surtout par les dividendes de l’administration américaine, au profit de l’opposition politique et autres mouvements gauchistes et anarchistes violemment pro-arabe.
On pouvait lire sur le Facebook du Likoud en date du 2 février 2015: «Nous avons choisi de porter plainte afin d’empêcher un coup violent à la démocratie israélienne par l’utilisation cynique et brutale du financement étranger de groupes d’extrême gauche, qui souhaitent influencer l’opinion publique israélienne en violation brutale de la loi de financement des partis politiques».
Ce fut donc un échec total pour une gauche à contre sens et éloignée de toute politique de proximité avec nos masses populaires. Seuls la fidélité, la confiance et la vérité vouées aux traditions permettent à cette majorité nationale de s’attacher aux murailles du projet identitaire d’Israël et de lutter contre les pièges de l’assimilation corrosive. L’escalade est rude et éprouvante, parcourue très souvent d’inconnues où seuls les êtres d’espérance ne souffriront pas de persévérer dans leur foi en Dieu et ses desseins.
Eh bien réfléchissons! Entrepris trop souvent par nos doutes, ils restent concevables pour un temps mais jamais pour tout le temps. L’incertitude râpe inexorablement la conviction et la conscience, elle nous décompose pour mieux nous détruire. Voici un récit tiré du talmud, où Job reçoit une réponse céleste aux confusions de ses interrogations existentielles. « Désespérée, la chèvre sauvage se rend sur les hauteurs des monts désertés, vers l’abîme, afin de mettre bas son chevreau, plus aucun lendemain possible. Alors l’aigle apparaît dans toute sa majesté, à l’instant même du drame, et récupère le nouveau-né sur ses ailes pour mieux le reposer auprès d’une mère toute émue. »
Le postulat essentiel sur lequel le monde repose affirme que chacune des forces constituantes de la vie ne peut être par elle-même, parfaite, c’est dans la composition harmonieuse de l’ensemble de ces dernières que l’on peut appréhender sa véritable dimension pleine et entière. Seuls les partis capables de se réaliser au travers d’un rassemblement populaire rencontreront les sujets les plus purs et les plus intègres comme ceux qui ne le sont point. Lorsque Dieu libère Israël d’Égypte, il choisit l’aigle comme métaphore de la locomotive divine.
L’enseignement est ici des plus probants, toutes les forces, même les plus impures, de la création comme de la créature, sont les aboutissements de Sa volonté propre et unique. Toutes servent simultanément à l’auto élévation de la condition et du projet de l’homme quand celui-ci est capable de percevoir avec l’œil pénétrant de l’analyste, la plénitude de l’existence créée. Comprendre le divin de la réalité, le saint comme le profane et ce jusqu’à l’impur, est dans ce moment-là et justement dans cet instant le possible devenir d’Israël. Nous sommes alors au tout début de l’aventure humaine, faire avancer ce possible mais difficile dialogue de l’être vers lui-même puis des hommes entre eux. Le but en est le pouvoir, celui de mieux conjuguer les verbes de la créature avec ceux du Créateur, de faire entendre la symphonie harmonieuse de la création. Certains pourraient penser que pour recevoir et comprendre l’enseignement Divin, il suffirait de simplifier notre esprit et notre réflexion.
En aucun cas ni d’aucune manière cela doit être, l’homme ouvre son esprit et développe sa réflexion afin d’aménager les fondations nécessaires à l’expression divine. L’Homme utilise son savoir et sa sagesse mais reste conscient que l’intellect seul ne suffit pas, il lui faut demeurer et vivre au sein de cette parole de D’… Le peuple d’Israël est de retour, sur sa terre, après un long exil où il ne put accéder à la théorie des ensembles. Il peut et doit maintenant devenir le vecteur de la certitude, affirmer l’omniprésence de l’Éternel dans la réalité quotidienne de notre monde.