A LA MEMOIRE DE PHILIPPE ELIAHOU BEN PNINA ZAL. Le crédit appartient à l’homme qui se trouve réellement dans l’arène, le visage couvert de poussière, de sueur et de sang; qui s’efforce vaillamment; qui se trompe, qui rate, parce qu’il n’y a pas d’effort sans erreur et sans échecs; mais qui s’efforce réellement d’agir et de réussir; qui connaît de grands moments d’enthousiasmes, de grands enchantements; qui se dépense pour une bonne cause; qui, finalement, connaîtra le triomphe et, au pire, s’il échoue, du moins échouera-t-il en osant, afin que sa place ne soit jamais avec ces âmes flegmatiques et timides qui ne connaissent ni la victoire ni la défaite.