L’un des exemples les plus sérieux de cela est le livre remarquable, Le Septième Jour, qui fut conséquent aux discussions entre Israéliens après la Guerre des Six Jours. Bien qu’ils aient remporté l’une des victoires militaires les plus spectaculaires de l’histoire, le ton dominant etait celui de la détresse, celui d’avoir été contraints de tuer pour défendre leur pays et leur peuple.
Il m’est difficile d’imaginer une œuvre aussi peu militariste provenant d’une armée aussi victorieuse.
Cette humeur est née des milliers d’années plus tôt, lorsque Jacob, père du peuple Hébreu, a connu non seulement la peur physique de la défaite, mais la détresse morale de la victoire.
Seuls ceux capables de ressentir les deux peuvent défendre leur corps sans mettre leur âme en danger.