Dieu est trop souvent perçu comme un concept explicite, exclusif à la seule religion, cet entendement a plongé le monde dans les profondeurs de la décadence.
Si Dieu doit être connu sous tous les aspects de la vie, sous toutes les réalités, Il se doit d’être présent à tout ce qui est et à toute histoire.
La religion est un moyen, un outil, pour mieux promouvoir les faits et gestes, les vertus, les émotions, les mouvements sociaux extérieurs et intérieurs. Un mode d’emploi nécessaire si l’on veut établir et conduire correctement les entités et les destinées vers l’Esprit de Dieu.
Le Créateur ne se révèle point dans la religion.
Excepté, si celle-ci, dans une même mesure, ne se vive et ne s’exprime par ce qui est au-delà des cultes et rituels. Le concept de religion est une dénomination attribuée aux peuples et à leurs croyances, mais non à Israël.
La doctrine de vie offerte aux Hébreux n’est pas un autre credo particulier, elle est une révélation Divine qui s’appréhende à travers l’existence et en elle, mêlée d’épreuves et de défis dans notre seul ici-bas.
La Torah et l’existence, ainsi réunies, dévoilent Dieu au creuset de la vie, au sein de l’âme individuelle et collective.
La religion sépare le sacré et le profane.
La religion veut s’imposer sur les seules questions religieuses comme un cerbère.
La religion se refuse à toute implication dans les affaires dites profanes, selon elle.
Il s’agit là d’un idéal clérical décrété à sens unique, une véritable antinomie au projet Divin relatif à Israël et l’Humanité.
Dieu se révèle partout et en tout, il embrasse tous et toutes, il se dévoile en et à travers le séculier comme le sacré. Rien ne se perd, rien ne manque, tout y est!
Alors, pourrions-nous, peut-être, jouir de ces lendemains enchantés et enchanteurs.
Rony Akrich