Ruth était très optimiste quant à l’avenir. Même dans des moments plus difficiles, où les divisions sociales semblaient menacer le tissu délicat de la société israélienne, elle a pris soin de dissiper les craintes: pas si mal, et ce serait bien. Certaines de ses positions publiques semblent découler d’une vision positive du monde. Elle fait plus confiance au peuple (à la démocratie) qu’aux experts, d’où son opposition à l’activisme judiciaire de la Haute Cour. Elle croit en la dynamique organique et naturelle de la société et craint donc des dispositions juridiques trop rigides qui lui nuisent.