Il existe des similitudes entre le dogme et le système des axiomes qui sert de point de départ à l’analyse logique. Comme le « dogme », l’« axiome » est une vérité admise bien qu’elle ne soit pas rationnellement démontrable. Cependant, l’établissement d’un axiome résulte d’un choix délibéré et sa validité n’est réputée indiscutable que dans le cadre d’une théorie, le dogme, lui, est considéré comme une vérité absolue s’imposant a priori. Les exemples sont également basiques (ce qui suppose l’existence de Dieu), mais ils vont au-delà de cela et contiennent également les grandes conclusions dans le domaine de la pensée religieuse (Dieu a créé l’univers.)L’exemple religieux, en particulier, ne repose pas sur la logique mais sur la foi. Le public s’attache à un dogme particulier en raison de sa totale confiance envers les maîtres d’œuvre, de leur pleine autorité pour déterminer la vérité et de leur incapacité à se tromper en établissant le fait et le geste.Il pense également ne pas devoir remettre en question la validité du dogme même s’il parait foncièrement illogique.D’où le danger du dogmatisme: l’asservissement à une certaine autorité, restriction des libertés de débats et d’opinions, briser toute initiative et empêcher tout mouvement contestataire (au lieu d’accepter le débat et la contradiction logiques.)Les dogmes se trouvent dans les religions et sont considérés comme les principes de foi que tout croyant doit posséder.Le terme est intimement lié aux affirmations défendues par ceux-là même qui déclarent haut et fort le bannissement de tout contrevenant. Toute remise en cause d’un seul de ces principes reviendrait à se mettre hors la loi, et donc condamné à l’anathème, car infidèle et apostat. Un dogme peut être distingué d’une autre hypothèse théologique, dans le cas où cette dernière peut être clarifiée ou reformulée, mais un écart par rapport à lui peut conduire à l’exclusion de la communauté religieuse, au bannissement et à la punition.Les dogmes sont des principes de foi qui reposent sur la révélation Divine et proviennent des Écritures et de la Tradition.Les sages les instaurent et les enseignent aux croyants, leurs décrets sont émis exclusivement par l’autorité religieuse et selon les principes de la Loi juive. Cette législation est à l’abri de toute erreur possible puisque les sages avaient déjà décrété que l’ensemble des Écritures, paroles bibliques et talmudiques, étaient ni plus ni moins que le verbe Divin Lui-même.Il convient de noter que les principes de la religion, les rituels du culte et ses pratiques sont considérés comme des dogmes à part entière. Ils reposent uniquement sur les cinq livres de la Torah et les Écrits rabbiniques, ils affirment, dur comme pierre, que tout ce qui y est dit est vérité absolue.De nombreuses croyances non religieuses sont décrites comme dogmatiques, le plus souvent dans le domaine de la politique ou de la philosophie.Ce terme est porteur d’une charge négative pour la personne ou l’organisation concernée, on l’attribue généralement à des acteurs agissant sans réfléchir, selon un ensemble de règles prédéterminées et s’enfermant dans un conformisme abrutissant.La pensée dogmatique entache l’ensemble des domaines de l’existence humaine sans aucune exception malheureusement.