Mais Jérusalem libérée!
Libérée par elle-même, libérée par son peuple, avec l’appui et le concours de tout Israël: c’est-à-dire d’Israël qui se bat. C’est-à-dire du seul Israël, du véritable Israël, d’Israël éternel.
Depuis sa création, l’Etat d’Israël a voulu faire de Jérusalem sa capitale et obtenir une reconnaissance internationale, l’idée d’une « Jérusalem unie sous souveraineté israélienne pour toujours et à jamais ». Elle est devenue un slogan usité dans la bouche pâteuse de tout politicien novice.
Cependant, malgré ces efforts, toujours à demi-mots, la plupart des nations ne la reconnaissent point comme capitale d’Israël.
L’État Hébreu a démontré d’énormes capacités face aux défis de l’heure depuis sa création, mais les plans gouvernementaux existants ne répondent pas au manque de souveraineté israélienne dans sa propre capitale. Une réalité douloureuse et insupportable s’est installée parmi nous, non seulement une perte, quasi-totale, de contrôle et d’autorité dans les quartiers Nord et Est de Jérusalem mais aussi l’implication d’éléments étrangers et hostiles au sein même de la ville.
Jérusalem a été entièrement libérée pendant la guerre des Six Jours, et nous avions le pouvoir, à ce moment-là, de la réunifier réellement.
Depuis lors, nul ne peut ignorer le délitement de la gouvernance et les manquements des différents pouvoirs en place. Une chose est sûre, lorsque l’on retire la poudre jetée à nos yeux, nous ne sommes pas du tout souverains de cette soi-disant « Jérusalem une et indivisible ».
Il est temps de se réveiller !
Il est temps de se battre pour une véritable souveraineté tout en corrigeant les nombreux manquements civils. Là où le vide souverain a permis aux éléments hostiles d’être présents, d’inciter à la terreur et à la subversion contre Israël.
Il faut transformer Jérusalem, l’allonger, l’élargir, lui permettre de devenir une métropole politique et nationale répartie sur un nouveau territoire municipal.
De Maale Adoumim à Gush Etzion, en passant par Mevasseret Tsion, la démographie juive de cette Jérusalem-là sera multipliée au centuple.
Outre l’introspection vers une conscience souveraine et une réelle gouvernance à Jérusalem, l’aspect matériel et humain demeure la réponse nécessaire et exclusive à la dure réalité de cette ville déchirée.
Certes la souveraineté est une responsabilité! Responsabilité du terrain, de tout ce qu’il contient, y compris bien sûr des humains. Ceux-ci méritent des droits, et ceux-là leur seront accordés au nom de notre souveraineté.
Résidence ne signifie pas citoyenneté, aucune citoyenneté n’a été imposée, seuls les candidats devront prouver qu’ils le méritent. Ce sont des droits pour l’homme, les droits de tout résident, comme la santé, l’éducation, l’eau, la circulation, le travail et plus encore. Il vaut la peine de citer ici ce qui est attribué à Ben Gourion: « les Arabes ont tous les droits sur la Terre d’Israël, même le droit à la Terre d’Israël. ».
Si et si seulement ils acceptent de faire allégeance à l’Etat d’Israël, rajouterais-je!
Cette approche me parait plus que réaliste et consensuelle. La gauche progressiste, elle, soutenue par l’islamo gauchisme occidental, se fourvoie et trompe nos concitoyens. Malgré les conséquences tragiques des accords d’Oslo, nos « Wokistes » juifs continuent de soutenir l’établissement d’un État de terreur antisioniste et raciste, un état palestinien, une entité sombre, violente et corrompue, tout en osant, comble du drame, parler des droits de l’homme!
Les émeutes populaires, les insurrections, l’anarchie et la perte de contrôle, au sein même des villes israéliennes, restent les signes obvies de cette déliquescence. Les gouvernements tentent timidement de « contenir » la violence, souvent avec un repli « stratégique », immédiatement interprété comme un acte d’impuissance, et ainsi, la violence reprend de plus belle, se répand et fait tache d’huile.
La Journée pour la libération de Jérusalem, en particulier, qui devrait marquer la réunification de la ville, démontre, chaque année, tout le contraire. On veut plaire, trouver grâce aux yeux d’autrui mais en attendant nous sommes la risée de nous-mêmes, une pâmoison au cœur de nos citoyens, un collapsus des pouvoirs!
Les enclaves arabes, autour et dans la ville, bêtement annexées après la guerre des six jours, doivent être retirées des limites de celle-ci. Quiconque s’y oppose, qu’il vienne m’expliquer, s’il lui plaît, ce que le camp de réfugiés de Shuafat apporte à Jérusalem et à Israël. La zone doit être inondée de nombreuses forces de sécurité et la loi y être appliquée avec force et détermination.
Que le gouvernement arrête d’exprimer haut et fort ses faiblesses, qu’il cesse « d’accepter la diversité », terme manipulé par l’idéologie progressiste-wokiste pour mieux échapper à la foule violente.
Cessez d’avoir peur d’être souverains, de vouloir être tendres avec la racaille qui caillasse et tue aussi. Commencez par agir et démontrer qui est le propriétaire de cette ville, votre capitale.
Qu’on se le dise, peu ou prou, il est temps de prendre des décisions difficiles, mais sérieuses.
Nul n’a le droit d’humilier des centaines de milliers d’hommes, de femmes et d’enfants.
Nul n’a le droit de mettre en danger toute une population et de la confronter à la mort, aux blessures et aux handicaps physique ou mental.
Nul n’a le droit de déterminer une capitale politique s’il n’exerce pas un réel pouvoir, une véritable souveraineté « de jure ».
Nul n’a le droit de s’absoudre de toute responsabilité, à la fois politique, militaire et religieuse, et surtout pas aux dépens de tout un peuple, ici et dans la diaspora.
Je pense à toute cette population, habitants de Jérusalem et ses environs, victime innocente de la faiblesse identitaire et d’une dualité entre la « Jérusalem d’Orient et d’Occident ». C’est au sein même de cette ville, prétendument capitale de l’Etat Hébreu, qu’une nation maintient encore et toujours sa foi, sa certitude et sa loyauté envers le projet hébreu.
Depuis de trop nombreuses années, cette situation absurde sévit et persiste!
N’est-il pas temps de trancher dans le vif du sujet et de nous abandonner, le cœur brisé, mais de manière souveraine et définitive?
Ou accepter de revenir aux frontières de 1967?
Ou annexer sans équivoque tous les territoires soi-disant négociables?
En effet, il faut mettre fin à cette horrible et tragique réalité dans laquelle, les pouvoirs politiques restent dans le doute, déchirés entre deux.