« ‘Essav, c’est Edom ». (Béréchith 36:1) Vues de notre oasis, dans la ‘Arava, les montagnes de grès rouge, de granit rouge et de porphyre d’Edom (qui vient de « adom’ » = rouge) portent bien la couleur attachée à ‘Essav, à son peuple et à son inspiration.
Les lentilles – qu’il a préféré volontairement à son droit d’aînesse – ne sont pas à notre menu ce jour. A propos de chasse, nous n’évoquerons que la propension de ’Essav, surnommé Édom dans la Tora et dans l’histoire juive, à la chasse à l’homme, afin de l’abolir.
Dans le langage codé et antique des communautés juives (censure ecclésiastique oblige), Edom ne se confond pas avec ‘Amaleq qui est la version spirituelle et souvent religieuse de l’alliance islam-totalitarisme. Le souvenir de ‘Amaleq sera effacé par D.ieu.
Edom ne se confond pas non plus avec Yichm’âEl, qui est le peuple arabe. La réconciliation entre YisraEl et Yichm’âEl est prévue.
Edom est le surnom de Rome. A cela, deux raisons :
Quand Rome arrive en Judée, elle est représentée par Hérode l’Edomite (ou Iduméen).
Les légionnaires portent de grands manteaux rouges, car la guerre est déjà psychologique. Tous les peuples écrasés par Rome, et la Judée en bonne place, sont plus marqués par l’effusion de sang que par la construction de voies pavées, d’amphithéatres et de thermes.