L’accord pour la libération de tous les otages est une très bonne nouvelle, même si le prix payé par l’État d’Israël est lourd : la libération de milliers de terroristes aux mains tachées de sang et la crainte légitime d’un renforcement du terrorisme à venir.
Oui, c’est un prix douloureux, presque insupportable — mais le peuple d’Israël ne peut fermer son cœur à ses fils et à ses filles qui reviennent à la maison. La joie de leur retour enveloppera chaque foyer, chaque ville, chaque cœur en Israël.
Et c’est justement en cette fête de Souccot, fête de la foi fragile et de la joie humble, que nous élèverons nos voix pour chanter :
« Tu te réjouiras en ta fête, et tu ne seras qu’heureux. »
Non pas lorsque tout est sûr et parfait, mais lorsque la vie elle-même demeure un acte de fidélité et d’espérance. La Soucca, abri précaire de branches et de lumière, se rebâtit toujours à partir d’un monde fissuré — et Israël, peuple indestructible, sait la reconstruire à chaque génération.
Au retour de nos fils et de nos filles, nous chanterons tous ensemble :
« L’Éternel donnera la force à Son peuple, l’Éternel bénira Son peuple par la paix. »
Car même si le terrorisme n’a pas disparu, demeure l’espérance : celle d’un peuple qui choisit la vie au-dessus de la haine, et l’unité au-dessus de la peur.
Une reconnaissance particulière revient au président Donald Trump, qui s’est tenu aux côtés d’Israël dans les moments les plus sombres et a œuvré sans relâche à la réussite de cet accord, fidèle à sa vision de la liberté et à la légitimité d’Israël à vivre en sécurité.
Et une profonde gratitude à notre Premier ministre, pour son courage, son sens des responsabilités et sa loyauté, pour avoir porté le poids d’une décision si complexe, dans la fidélité à son peuple et à nos captifs.
Le peuple d’Israël sait reconnaître le bien.
Nous bénissons le retour à la maison de tous les otages et prions pour que ces jours marquent le commencement d’une lumière nouvelle, d’une consolation et d’une unité retrouvée au sein de notre nation.
Et, à l’ombre de la Soucca et de la foi en un Dieu vivant, nous demeurerons unis, confiants, et nous redirons tous d’une seule voix :
« Et les enfants reviendront vers leurs frontières. »