Dans cette haftarah, la deuxième des sept lectures prophétiques de consolation qui suivent le 9 Av, le prophète Isaïe évoque des idées qui ont été mentionnées plus haut dans sa prophétie: La rédemption est proche et elle sera inconditionnelle, une sorte de « promesse, peu importe comment »
C’est la rédemption d’une « heure de faveur ». La rédemption qui précède la repentance, comme dans les paroles du prophète: « J’efface vos péchés comme un nuage, vos transgressions comme la brume – revenez à Moi, car je te rachète.»(Isaïe 44:22). A côté de ces idées, nous remarquons de grands efforts de persuasion venant du prophète de la consolation, Isaïe se tourne vers les exilés et annonce la venue de la Rédemption qui mettra fin à leur exil et à leur servitude et leur permettra de retourner au pays et de refaire leur vie en Israël.
Le prophète a choisi de s’exprimer à travers la métaphore la plus foncière qui existe entre un homme et une femme, celle de l’amour et de la réciprocité. Néanmoins il est encore possible, bien que très exceptionnel, que cette alliance soit endommagée, une mère oublierait-elle le fruit de son ventre? Certes non, Dieu ne peut oublier son peuple, ils auraient pu l’abandonner, mais jamais, ô grand jamais, l’oublier.
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