Le désert est ensuite une durée, un temps. Lié étroitement à l’expérience de « l’exode », il est un itinéraire, historique et symbolique, entre le pays de l’esclavage et le pays où coulent « le lait et le miel ». Il renvoie à la dépendance de chacun à l’égard de Dieu et à la solidarité de chacun envers son frère ou envers l’émigré (les lois d’Israël pour vivre en sédentaire sont toutes situées au temps de la sortie d’Égypte). Comme durée, il est un « entre deux » où une génération va mourir et une autre va naître : la génération libérée ne connaîtra pas la Terre Promise et la génération conquérante n’a pu connaître la servitude.
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