Au cours d’une trêve momentanée durant la guerre d’indépendance, il s’est rendu à Jérusalem, où il écrivit deux de ses poèmes les plus célèbres, ce qui contribua à faire de lui l’une des légendes culturelles d’Israël.
L’un d’eux était «Bab el-Wad», à la mémoire des soldats tombés dans la région de Sha’ar Hagai alors qu’ils se battaient pour garder la route menant à Jérusalem bloquée; l’autre fut «Hareut» (l’amitié).