Il y a quelques années, j’ai reçu un étrange cadeau d’anniversaire: un livre sur le deuil plein de conseils pour faire face à la perte d’un être cher. Un geste gentil, bien sûr. Cependant, puisque la personne que je connaissais était décédé, le livre fut rangé jusqu’à la lecture de cette section hebdomadaire de la Torah. C’est a ce moment que je décidais de m’y intéresser de plus près.
Parashat Shmini raconte une histoire de perte tragique, punition par mort des fils d’Aaron, Nadav et Avihu, qui «… offrit devant le Seigneur un feu étranger, qu’il ne leur avait pas recommandé» et qui fut ensuite consumé par le feu. qui « est sorti de Dieu » (Lévitique 10: 1-2). Bien que Moïse tente d’expliquer les actions de Dieu, la réponse d’Aaron est celle du silence.
À la lecture de cette rencontre tragique, j’ai eu une multitude de questions sur l’expérience de la perte et les tentatives de réconfort de ses proches. En explorant ces questions, j’ai commencé à comprendre mon étrange cadeau d’anniversaire. En effet, même si une personne en deuil ressent de la tristesse, de la peur, de la colère, de la culpabilité et de la douleur, il en va de même pour la vie.