Alors je reprends l’image de l’accouchement. A un certain stade du processus il y a une distinction entre l’embryon et le placenta. Il y a des Juifs de type placentaire, ils cherchent une place en terre. Il y a une fonction du placenta et c’est ça. C’est énorme mais cela nous est dit en clair dans les sources. La même cellule peut choisir, et c’est un mystère, d’être celle de l’enfant qui va naître ou de rester une cellule du placenta. Il y a une proportion inéluctable (c’est le fameux 1/5) lorsqu’on se laisse aller aux événements. C’est malheureusement ce qui a l’apparence de fatalité. A partir du moment où le peuple juif se laisse aller aux événements: cela fonctionne. C’est ce qui est arrivé à la sortie d’Egypte et c’est ce qui est arrivé à la sortie d’Europe : on s’est laissé aller aux événements, on a démissionné de la liberté hébraïque et on a été juifs des Goyim alors cela a fonctionné de cette manière-là. Nous sommes encore au stade où il y a une vocation du « juif placentaire » qui nous encombre. Moi je suis admiratif devant la patience des Goyim. Si les Juifs ont la science les Goyim ont la patience. (rav Yehuda Leon Askenazi zatsal)