Les héritiers honteux : intellectuels sans peuple, ennemis sans visage! Rony Akrich

by Rony Akrich
Les héritiers honteux : intellectuels sans peuple, ennemis sans visage! Rony Akrich

J’ai lu, ces derniers temps, une série d’articles proprement honteux, sur facebook, signés par des Israéliens qui arborent l’étiquette « humaniste » comme un ornement moral, mais qui sont en réalité atteints de pathologies idéologiques avancées, une forme de schizophrénie politique mêlant gauchisme occidental et islamisme militant. Ce ne sont pas des humanistes : ce sont des agents de dissolution.

Ils sont consumés par une haine viscérale de tout ce qui respire la judéité souveraine, la fierté nationale, l’autonomie hébraïque.

Ils s’inclinent servilement devant quiconque hurle « Palestine libre », même quand résonnent encore, derrière ces cris, les échos de maisons incendiées, de filles enlevées, de nourrissons égorgés.

Ils ont de la compassion pour l’ennemi, mais méprisent leurs propres frères.

Ils s’extasient devant les couleurs du drapeau palestinien mais détournent le regard devant une menorah.

Ils invoquent les droits de l’homme, mais se taisent quand des appels explicites à l’extermination du peuple d’Israël retentissent dans les rues de Gaza, de Londres ou de Paris.

Ils citent Locke mais embrassent les dogmes des ayatollahs.

Ils évoquent Gandhi mais soutiennent sans frémir le Hamas, ses viols, ses meurtres, ses appels au martyre des enfants.

Ainsi deviennent-ils, qu’ils le veuillent ou non, des instruments au service du fanatisme islamique, cette idéologie antihumaine qui hait la vie, la liberté et tout ce qui n’est pas soumission.

Et je ne mentionne même pas leurs noms. Parce que le nom est l’essence d’un être humain, et eux ont délibérément effacé toute essence, toute racine, toute mémoire.

Ils se sont volontairement séparés de leur peuple, de leur responsabilité historique, de toute forme d’alliance vivante.

Et celui qui nie son propre nom devient un spectateur détaché — parfois même un applaudisseur enthousiaste, de l’effondrement de sa propre maison.

Ce que vous refusez obstinément de voir, vous qui vous drapez d’un masque humaniste aussi mince que mensonger, c’est que ce à quoi nous faisons face n’est pas un débat d’idées, mais une guerre d’existence.

Il ne s’agit pas d’une querelle entre partis, ni d’un différend idéologique entre intellectuels.

Il s’agit d’une guerre totale, inexorable, existentielle, pour notre terre, notre peuple, notre avenir.

Et cette réalité l’emporte, aussi déchirante soit-elle, sur toute autre considération, y compris celle, légitime et tragique, des otages encore détenus à Gaza.

Oui, c’est dur à entendre. Mais c’est la vérité nue.

Le devenir de dix millions d’êtres humains, hommes, femmes, enfants, vieillards — pèse plus lourd moralement, historiquement, éthiquement que toute autre cause isolée.

Une nation ne peut pas, ne doit pas, se sacrifier sur l’autel de l’émotion. Même la plus noble des douleurs ne peut devenir une stratégie de survie.

Une nation se lève. Ou elle disparaît.

Et lorsque vous vous obstinez à détourner le regard, à substituer la réalité à votre ressentiment anti-Bibi, vous devenez des traîtres à la vérité.

Vous ne jugez plus selon le réel, mais selon vos pulsions.

Vous ne défendez plus la justice, mais la posture.

Et ce faisant, vous devenez — en toute inconscience ou avec cynisme, les complices de ceux qui rêvent de nous rayer de la carte.

Nous affrontons aujourd’hui non seulement un ennemi extérieur fanatisé, mais une machine intérieure de désinformation, de confusion morale et d’auto-destruction politique.

Ce n’est pas seulement une guerre contre le djihad : c’est une guerre contre la capitulation juive, contre le renoncement identitaire.

L’alliance contre-nature entre la gauche post-sioniste et l’islamisme radical est l’une des grandes perversions de notre époque.

Elle n’est pas née de la naïveté, mais d’une haine consciente, méthodique, contre tout ce qui évoque la nation, l’histoire, l’autorité légitime et la responsabilité collective.

Il n’y a, et il n’y aura, aucune pitié pour ceux qui veulent notre destruction.

Pas au nom d’un humanisme frelaté.

Pas au nom d’une paix mensongère.

Pas au nom de l’éthique prétentieuse des professeurs gras et repus qui n’ont jamais tenu une arme, ni pleuré un frère tombé.

Le temps des explications est révolu. L’ère du pardon est close.

Celui qui se lève pour nous exterminer nous trouvera debout.

Debout, lucides, determines, et sans la moindre illusion.

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