Assez.
Assez de ces juifs d’Israël qui vivent ici mais pensent là-bas.
Assez de ces exilés mentaux qui ont changé d’adresse mais pas de logiciel.
Assez de ces dépendants chroniques du qu’en-dira-t-on français.
Ils habitent Jérusalem, Tel-Aviv, Netanya…
Mais leur cerveau reste branché sur France Info, BFM, Le Monde et les spasmes parisiens.
Le moindre hoquet politique en France ?
Ils frémissent.
Le moindre éditorial gauchiste ?
Ils s’excusent.
La moindre polémique sur Israël ?
Ils s’agenouillent.
Pendant ce temps, ici, nous luttons pour vivre.
Ici, l’Histoire s’écrit à la pointe du glaive, pas dans les salons mondains.
Ici, c’est le sang, la sueur, la souveraineté.
Ici, on n’a pas le luxe des états d’âme hexagonaux.
Et pourtant : leurs propres enfants ont compris.
Leurs fils et leurs filles servent dans Tsahal.
Ils combattent, ils protègent, ils défendent le peuple juif.
Ce sont eux, ces jeunes soldats hébreux, qu’ils devraient écouter.
Eux qui incarnent la souveraineté retrouvée que leurs parents fuient encore.
Mais non.
Ils continuent de tendre l’oreille vers l’impensable, vers cette France qui ne les aime plus, qui condamne Israël à longueur de journée, qui leur crache au visage et qu’ils s’obstinent à vouloir écouter, comprendre, analyser.
Israël n’est pas un club de vacances pour exilés nostalgiques.
Israël n’est pas une succursale de la judéomanie parisienne.
Israël est un peuple redevenu souverain.
Alors qu’ils choisissent enfin :
Couper le cordon, devenir des bâtisseurs d’avenir.
Ou rentrer chez eux et y consommer leurs polémiques fatiguées jusqu’à la nausée.
Nous avançons.
L’histoire n’attend pas les tièdes.
Israël n’a besoin que de ceux qui assument d’être là.