Le livre de Job (ch.14,v.12) décrit avec pessimisme le devenir de l’homme si contraire a l’arbre prometteur.
Coupées, ses racines et ses tiges restent sources de régénérescence, la mort, elle, emmènera l’homme vers sa finitude car nulle continuation.
La lecture du prophète Jérémie (ch.17,v.7-10) permet de découvrir l’être humain dans une dimension plus idéale et plus réelle.
Un homme capable de projeter ses racines vers l’affluent de la vie, voulant sans cesse marquer son temps et son espace grâce aux fruits de ses passions.
Défaitisme ou espoir ? Je veux croire au renouveau de la nature, depuis la fleur et le bourgeon jusqu’au fruit et a sa senteur.
Nous devons percevoir plus nettement la floraison de notre être afin de mieux savourer un jour, le fruit.
« Il sera comme un arbre planté auprès des cours d’eau, qui donne ses fruits en leur saison, et dont les feuilles ne se flétrissent point: tout ce qu’il fera réussira » (psaume 1,3).
previous post