Le mal enclenche chez l’homme des énergies psychiques importantes qu’il est impossible d’arrêter. Par conséquent, il est nécessaire de leur chercher des voies d’expression positives. Maïmonide mentionne ce principe à propos du paganisme et du service des sacrifices. Il explique (Guide des Égarés 3, 32) que l’un des motifs du culte sacrificatoire dans le Temple était de créer une alternative positive au culte païen. Le peuple n’aurait pas accepté de servir D. sans apporter d’offrandes. Comme il avait l’habitude de faire des sacrifices en Égypte, il serait retombé dans l’idolâtrie si on ne lui en avait pas donné la possibilité d’une manière autorisée et désirable.
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