Que l’homme prenne conscience de sa faiblesse ne signifie pas son absence de valeur mais bien son aspiration a la perfection qui lui manque et vers laquelle il tend. La souffrance inherente au sentiment de manque grandit encore quand l’homme tend vers le bien absolu. Grace au processus de perfectionnement, toutes les creatures s’elevent et s’ameliorent par l’intensite de la force vitale et le renforcement de la volonte, par l’approfondissment de la connaissance de soi et par le developpement de l’aptitude a la creation intelectuelle, esthetique et spirituelle. On doit appeler « bien » tout ce qui renforce l’effort moral de l’existence et « mauvais » tout ce qui le retarde. Toute attitude de droiture, de moralite, de saintete, de courage et de beaute, revele la vie qui emplit la realite, elles sont à son service. ( Rav Abraham Itshaq Hacohen Kook zatsal)