Perdu dans les chemins scabreux des origines
La frondaison de mes préjugés m’envahit
Peur de me refuser à la raison divine
J’accepte la foi pour déjouer ma pensée
La quête me fustige, elle argue ma raison
Certes l’Homme évolué n’est point rédimé
Il perdure au fond de vices nauséabonds
Évidé par ses effluves de vanité
Boursouflé de désirs d’avenir mortifère
Seul l’espace l’occupe, le temps ne vit plus
Il s’ignore pour mieux se graver sur la pierre
Pourtant la mémoire de l’avoir est exclue
Seule l’âme du présent assidu sera
Jamais pour jadis encore moins pour demain
Car l’instant se tisse vers ce temps délicat
Où l’occulte cause exige l’effet dessein
Kiriait Arba – Ramat Mamre
Le 7 décembre 2019