Lag ba’Omer est un jour où règne l’opacité des réponses, une tradition qui nous laisse blême si ce n’est blafard. C’est peut être précisément du fait qu’il n’y avait aucun événement constitutif porteur d’une signification métahistorique que le jeûne, la joie, l’eau ou le feu y seront mêlés. Mais il est raisonnable de supposer que chacun d’entre eux reflète une vérité plus sourde. Comment est-ce possible?
Eh bien répondons: «La vérité est multiple, la raison, ouverte d’esprit! »
Le mythe a bien une fonction, il occupe un rôle spécifique dans la conscience collective. Il est là pour tramer dans l’imaginaire des certitudes et se substituer au néant des craintes infinies; il est là pour accorder des solutions péremptoires à des interrogations qui demeurent sans explications
Il cède la parole à des croyances pour répondre aux demandes les plus pénibles la présence du mal, de la souffrance, la mort, le destin de l’âme, le sens de la vie, l’existence et la nature de D.ieu….