La situation dans laquelle nous vivons aujourd’hui est non seulement inquiétante, mais terrifiante! Peut-on remarquer combien il est difficile pour les gens de changer leurs habitudes ?
Ils continuent à se comporter inconsciemment, à se conduire avec une indifférence autodestructrice. Ils ne peuvent ou ne veulent pas, personnellement, analyser la situation et assumer, non seulement une responsabilité personnelle, mais aussi une responsabilité collective.
Leurs sentiments erronés et leur impressions déformées les égarent d’une part et les rend captifs du drame d’autre part, car selon eux, l’épidémie passera comme un orage.
Nous avons, en outre, affaire à une pathologie invisible.
L’un des principaux motifs de notre labeur est censé être une lutte incessante contre l’abstraction du problème qui détourne l’attention du simple être humain. Tout un chaque-un reste convaincu de l’inexistence de ce qui ne peut être perçu et son imagination fertile lui affirme que cela n’arrive qu’aux autres.
Au vu et su de notre situation déliquescente, il serait de bon aloi de mettre, face à face, la population et tous les souffrants d’insuffisance respiratoire et se mourant dans les hôpitaux, dans leurs maisons et dans nos rues. Alors peut-être, l’homo sapiens comprendra-t-il que ses incantations suicidaires ont été non seulement entendues mais seront exaucées au-delà de ses espérances.
C’est aussi la gestion même de l’épidémie, par un gouvernement défaillant, que nous condamnons pour le moment, un système politique qui souffre d’indécision, d’incompétence, d’un manque total de gouvernance et de souveraineté quant à l’ensemble des problèmes cardinaux du pays.
Des conférences de presse données par une autorité politique altérée et insuffisante malgré un public avide d’informations probantes.
Malheureusement, nos intervenants débordent de confiance en soi et d’autosatisfactions excessives et inutiles. On voudrait éviter les crises de panique et maintenir une apparence normale comme si tout était sous contrôle, la réalité est tout autre, nous voici pour la première fois dans l’Histoire de l’Etat d’Israël confrontés d’une part au pouvoir autocratique d’un homme et d’autre part à une anarchie politique et populaire.
Il y a péril en la demeure, ici et maintenant!
Qu’allons-nous faire?