Un son sourd et constant, harcèle nos esprits
Il poursuit nos dépouilles asservis à jamais
Il pénètre les retraites du moi meurtri
Sans nulle échappatoire pour l’être benêt
Pensée violée par le choc cacophonique
De basses d’où les messes furent exilées
Elles bourrent nos oreilles hémorragiques
Par malaises fourbes et ressentis blessés
La flânerie devient une convulsion
La soirée, un inaudible fracas de voix
Les précaires sont ici hagards, moribonds
La clameur trouble leurs idées, les laissant cois
Le monde devenu servile se fourvoie
Dans un brouhaha devenu maitre cerbère
La raison tarée se vicie sans foi ni loi
Et le bruit de s’étendre vers l’état pervers
Eilat le 13 octobre 2022
Hol amoed souccot