Une lecon donnee aux etudiantes du programme Hemdat Adarom.
L’erreur idolâtre est certes un concept, mais il n’est surtout pas une erreur d’adresse divine même s’il adule un autre dieu, il est essentiellement cet engouement à servir un autre que soi. Culte, autel, fétichisme, tous servent les bas-fonds de la bête résidente et l’on s’offre corps et âme à une extase transcendante où les instincts les plus primaires se retrouvent livrés à eux-mêmes, libérés de tous carcans. On ne touche plus terre car on est transporté vers et dans le monde de l’illusion comme de l’imaginaire, un monde totalement étranger à celui du projet divin, de sa loi et de sa pensée, un monde où les Hébreux ne sont pas.