PREND CONSCIENCE DE TA FINITUDE » par Rony Akrich A LA MÉMOIRE DE MON PAPA YOSSEF BEN ESTHER

by Rony Akrich

Dans le roman de Stendhal, Le Rouge et le Noir, le narrateur intervient et apostrophe ainsi le lecteur :
« Eh, monsieur, un roman est un miroir qui se promène sur une grande route. Tantôt il reflète à vos yeux l’azur des cieux, tantôt la fange des bourbiers de la route. Et l’homme qui porte le miroir dans sa hotte sera par vous accusé d’être immoral! Son miroir montre la fange, et vous accusez le miroir! Accusez bien plutôt le grand chemin où est le bourbier, et plus encore l’inspecteur des routes qui laisse l’eau croupir et le bourbier se former. »

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