Je condamne le terrorisme intellectuel de l’extrême gauche israélienne, composée principalement d’individus laïcs, libéraux, blancs, antinationaux et défaitistes. C’est le principe même du terrorisme intellectuel d’empêcher le débat sur un certain nombre de sujets, d’invalider et de délégitimer l’opposant en lui apposant des étiquettes notoires. Il a inventé ses mensonges de propagande de toutes pièces, délivrés par leurs messagers, idolâtres du wokisme et de la culture abolitionniste. Après la Seconde Guerre mondiale, le débat d’idées a été accaparé – tant dans le monde intellectuel que culturel – par la gauche. Elle s’attribue le mérite de la victoire contre Hitler. Le discours était le suivant : » Nous avons vaincu le nazisme en 1945 grâce à l’Union soviétique et à Staline. Le communisme est donc dans le bon camp. » Après cela, les communistes ont posé les jalons et ont décidé de ce qui était autorisé ou non dans le débat politique. , les idéologies dominantes ont changé, mais la logique est la même : dans les années 1950, le communisme de type stalinien prévaut. Ainsi, dans les années 1960, l’idéologie dominante était le tiers-monde et la décolonisation. L’anticommuniste est la bête à abattre ; ce sont les mots célèbres de Sartre dans la revue des « temps modernes » : « Tout anticommuniste est un chien ». Dans les années 1970, le libertaire, issu du mouvement mai 68, va dominer. L’opposant au récit soixante-huitard devient un fasciste réactionnaire. Dans les années 1980, les droits de l’homme ont pris le dessus. Puis avec la chute des régimes communistes en Europe, dans les années 1990, nous avons eu une idée dominante qui était la fin de l’histoire, la fin des frontières. Le monde devrait simplement être une zone de libre-échange économique. Le contexte idéologique a changé. Aujourd’hui, l’idéologie dominante est le « wokisme », « la cancel culture ». Ben Gourion devient ainsi une sorte de monstre, que certains ont comparé à Staline. C’est assez effrayant. Il existe une façon de transformer l’histoire, qui n’a rien à voir avec la vraie histoire. Il s’agit d’un discours idéologique et fantastique sur le passé, avec en toile de fond une sorte de haine de soi envers la civilisation israélienne. L’homme hébreu est devenu celui qui se blâme. Par ailleurs, il y a toujours cette domination d’une pensée propalestinienne, antisioniste et antisémite très nette, née dans les années 70, notamment sur la question des « territoires ». Il n’y a pas de débat possible : si vous dites qu’il faut empêcher la création d’un État palestinien, inciter les Gazaouis à partir, nous vous qualifierons de « raciste-fasciste ». La manière dont elle diabolise les hommes politiques qui se revendiquent nationalistes et sionistes religieux ou se réfèrent au programme d’une droite identitaire montre que le terrorisme intellectuel de cette gauche ne faiblit pas. Mais en réalité, les électeurs ne sont plus induits en erreur. Les gens voient clairement qu’il y a un problème avec les islamistes palestiniens et arabes, et donc les conséquences désastreuses du phénomène en termes de souveraineté et d’indépendance menacent la cohésion de notre société. Il y a un moment où, pour toute idéologie, il y a des limites: quand le mensonge devient militant et lié à un programme politique, quand elle exploite la douleur et la souffrance, quand elle encourage les médias à une propagande nauséabonde. Soyons clair, ils sont et se sont détachés des masses populaires, de la réalité populaire, des rêves, des espoirs d’un peuple qui persiste à chanter, à prier, à danser, à croire, à louer, a bénir. Il clame, haut et fort, à vos oreilles et aux oreilles du monde: Israël vivra, Israël vaincra!! Ensemble la victoire est au bout du fusil!! L’éternité d’Israël ne se démentira jamais!! Le peuple éternel ne craint point les longs chemins!! (Rony Akrich)
previous post
החתרנים – רוני אקריש
next post